L’histoire de Coco Chanel, marque intemporelle
16/07/2015
Coco Chanel, est l’une des marques les plus plébiscitées par les françaises et les femmes du monde entier. Reconnue comme étant la marque destinée aux femmes extravagantes et indépendantes, sans pour autant oublier leur côté glamour et femme fatale. Qui est donc Coco Chanel ? Nous connaissons tous la marque de luxe qui porte son nom, mais connaissons-nous vraiment la femme qui se cache derrière cette prestigieuse marque ? Super Chance 100, le site qui vous permet d’améliorer vos probabilités de gagner à l’Euromillion, revient sur la fabuleuse histoire de Coco Chanel, une femme d’affaire pleine d’ambition.
De Gabrielle à Coco Chanel
Gabrielle Chanel est née le 19 août 1883 à Saumur (Maine-et-Loire). Issue de parents venant d’un milieu modeste, elle est la deuxième enfant d’une fratrie de cinq enfants. Son père, Henri-Albert Chasnel, délaisse sa femme et ses enfants à qui il reprochait d’avoir anéanti ses rêves de gloire. Cependant, cela n’a pas empêché Gabrielle de lui vouer un véritable culte : père pourtant absent et aigri qu’elle adorait. Sa mère, Eugénie Jeanne Devolle, meurt à l’âge de 32 ans, à la suite de multiples grossesses, d’un travail intensif dans le froid sur les marchés de Paris et de la tuberculose. Gabrielle n’est alors âgée que de 12 ans.
Son père la place alors pendant six années, elle et ses deux sœurs, dans l’orphelinat de l’abbaye cistercienne d’Obazine en Corrèze, et dans laquelle elle invente une vie extraordinaire autour de son père (grand aventurier partie faire fortune dans le vin à New-York). Ses deux frères sont quant à eux placés à l’Assistance Publique en tant que garçons à tout faire chez des cultivateurs.
C’est à l’orphelinat qu’elle apprend à coudre et se passionne pour cette activité. Elle tiendra même de ces six années austères à l’orphelinat son style si particulier : de son logo s’inspirant des C entrelacés des vitraux, en passant par des lignes épurées dans ses vêtements, ainsi que des couleurs neutres telles que du noir et du blanc rappelant les vêtements des sœurs de l’abbaye.
Gabrielle est ensuite confiée aux dames chanoinesses de l’Institut Notre-Dame de Moulins grâce auxquelles elle se perfectionne dans l’art de la couture. Avec son talent, elle rejoint ensuite la Maison Grampayre qui est spécialisée dans les trousseaux et layettes.
C’est lorsqu’elle rend visite à son oncle à Vichy qu’elle commence à pousser la chansonnette et se produit en spectacle, dès l’âge de 24 ans, devant des officiers. Ceux-ci la surnomment très vite « Coco » car Gabrielle chante régulièrement la chanson « Qui qu’a vu Coco dans l’Trocadéro ? ». Souvent courtisée par des hommes riches et titrés, elle côtoie et apprend assez vite les codes de la haute société grâce à Etienne Balsan, ancien officier reconverti dans l’élevage de chevaux, qui deviendra son amant, puis son ami et son protecteur. D’ailleurs, sa première collection s’inspire du monde équestre, avec des jodhpurs de peau, cravates et bandeaux pour cheveux.
Coco se lance dans la haute couture
Grâce à ses acquis de couturière, elle se confectionne des chapeaux et arbore ses propres créations lors des courses équestres, parfois en décalage avec les habitudes vestimentaires des femmes de l’époque. Tantôt des tenues classiques en noir et blanc, tantôt des tenues plus garçonnes, elle invente son propre style.
C’est sous les conseils de son nouvel amant, Arthur Capel (dit « Boy » Capel), homme d’affaires anglais, qu’elle lancera sa première activité, dans la garçonnière de son plus fidèle ami et ancien amant Etienne Balsan. Elle achète les formes de chapeaux, puis les transforme et enfin, les vend. Coco acquière très vite un succès phénoménal et doit même faire appel à l’une de ses sœurs et sa tante pour la soulager de la charge de travail.
La relation qu’elle entretient avec Boy Capel lui permet rapidement d’accroître son activité. Celui-ci lui prête l’argent nécessaire pour acheter une patente et ouvrir un salon de modiste dans Paris en 1910, nommé alors « Chanel Modes ». S’ensuit ensuite l’ouverture d’une autre boutique à Paris portant cette fois son nom entier, Gabrielle Chanel, ainsi qu’une troisième à Biarritz en 1915 en tant que vraie maison de couture.
Ses tenues se veulent libératrices du corps de la femme, avec un style qui arbore un côté masculin, tout en gardant une certaine féminité qui caractérise parfaitement Coco Chanel. En pénurie de tissus, elle n’hésite pas à réutiliser des maillots de garçons d’écurie en jersey, dans lesquels elle taille des robes de sport. C’est en réutilisant du tissu en jersey dédié uniquement aux sous-vêtements masculins de l’époque qu’elle crée et lance les premières marinières. Coco est décalé et ça lui vaut, là, tout son style vestimentaire si particulier. Un style si particulier qu’à la demande de Samuel Goldwyn, Coco se rend à Hollywood pour élaborer les tenues des plus grandes stars.
Chanel, une marque incontournable
Chanel devient très vite une marque adorée par la haute société et installe peu à peu de nouvelles maisons de couture en France, notamment celle au 31 rue Cambon à Paris. Elle s’associe avec d’autres marques telles que Bourjois et diffuse sa propre marque de parfum. Coco lance son premier parfum, le célèbre N°5, en 1921, aussi révolutionnaire par son nom que sa forme rappelant les flasques de vodka des troupes russes, et sa composition. En 1922, elle sort son second parfum, N°22, dont le nom tient de l’année de sa sortie. D’autres parfums Chanel sortiront les années suivantes, avec Gardiéna, Bois des Iles, Cuir de Russie. Rapidement, Coco Chanel se diversifie de plus en plus.et, après les parfums, elle se lance également dans les produits de beauté, notamment le maquillage avec des rouges à lèvres et poudres. S’ensuit ensuite des collections de bijoux tous aussi prestigieux les uns que les autres. C’est en 1932 qu’elle sort sa collection Bijoux de Diamants.
Au décès de la créatrice le 10 janvier 1971, la maison Chanel connait des difficultés, ce qui marque un grand tournant dans l’histoire de la marque Chanel. C’est l’associé de Gabrielle, Pierre Wertheimer, qui prend la succession et entraîne la marque vers l’international en la faisant sortir de son côté traditionnel. Karl Lagerfeld rejoint Chanel dès 1983 en tant que directeur artistique et a « carte blanche ». Il décline les collections traditionnelles de Coco Chanel de manière plus contemporaine, permettant ainsi de faire de Chanel une marque de luxe reconnue mondialement. Encore aujourd’hui, la marque Coco Chanel fait parler d’elle à travers le monde et est devenue certainement la marque par excellence du luxe à la française. Marque que seuls les gagnants de l’Euromillion ou les multimillionnaires peuvent se permettre d’acheter.