La pratique des jeux de hasard et d’argent est – la plupart du temps – ludique. Elle permet l’espoir et l’amusement, elle fait partie intégrante des pratiques sociales. Mais elle peut aussi devenir maladive, et c’est le sujet auquel s’intéresse Super Chance 100, votre site de jeu en communauté, aujourd’hui.

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Lorsque le grattage de tickets, l’envie de gagner à l’Euro Millions et quelques heures passées au casino ne sont plus récréatifs mais obsessionnels, cela peut vite devenir problématique. Selon une étude conduite par l’Observatoire des jeux du ministère des finances, en France, près de la moitié des adultes s’adonnent au jeu au moins occasionnellement.

Et d’après la première enquête nationale de prévalence sur le jeu menée dans le cadre du Baromètre santé 2010 par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), un joueur sur quatre est un joueur actif, c’est-à-dire qu’il joue plus de 52 fois par an ou mise plus de 500 euros à l’année.

On note que cette attitude touche plus souvent les hommes de plus de 47 ans, moins diplômés que la moyenne de la population, que les femmes. À l’inverse, concernant les jeux en ligne, la clientèle est plus jeune et plus diplômée que la moyenne. L’étude démontre que 13 adultes sur 1 000 sont des joueurs à risque.

Comment reconnait-on un joueur à risque ?

Lorsque le jeu vient à nuire à l’épanouissement personnel, familial et/ou professionnel d’une personne, il faut devenir vigilant. Le joueur pathologique tente de cacher le fait qu’il joue beaucoup et que cette activité est devenue une préoccupation permanente, centrale dans sa vie.

Malgré les sages résolutions qu’il formule, il finit toujours par prendre trop de risques. Aussi, il est obsédé par l’appât du gain et cherche toujours à « se refaire », à gagner à nouveau l’argent qu’il a perdu. Et s’il rencontre des difficultés financières engendrées par le jeu, le joueur excessif ne devient pas raisonnable pour autant. Au contraire, il cherche à emprunter, voire à voler de l’argent pour continuer à remplir ses grilles d’Euro Millions.

Ce comportement est considéré comme une addiction et mérite d’être sérieusement pris en charge. De nombreux organismes sont en mesure de traiter ce genre de pathologie, à l’instar de l’Institut fédératif des addictions comportementales. Il ne faut pas hésiter à se confier et à poser des questions afin de trouver une aide adaptée.