L’origine de la roue de la fortune
21/01/2016
La roue de la fortune, ou Rota Fortunae, est largement connue de nos jours comme un jeu télévisé qui repose, comme son nom l’indique, sur la fortune. Bien qu’aussi basé sur la chance, son système est bien différent de celui des grilles d’Euromillion. Le candidat tourne la roue, puis elle s’arrête au hasard sur un cadeau plus ou moins incroyable. Cependant, son origine est bien moins joviale que son adaptation contemporaine…
Au Moyen-Âge
Ainsi, à l’époque médiévale, elle représentait le côté capricieux de la chance, appelée aussi « fortune ». Elle appartenait à la déesse Fortuna qui la tournait de façon aléatoire, changeant ainsi le destin des mortels se trouvant sur la roue. Certain se retrouvaient gratifiés d’une chance insolente et d’autres souffraient de nombreux malheurs.
Elle est basée sur les cycles célestes des étoiles (les mêmes que ceux utilisés pour les signes du zodiac). Le concept de la roue de la fortune était largement réutilisé au Moyen Âge afin de véhiculer les instructions religieuses. On insiste tout particulièrement sur l’aspect inéluctable de la sentence du Tout-Puissant. Elle apparaît à cette époque dans les manuscrits, mais aussi sous forme de rosace sur les fenêtres des cathédrales.
En Inde
La conception de la roue de la fortune rappelle celle d’une autre roue dans la littérature indienne : la bhavacakra, représentation symbolique du samsara (le cycle des existences, de réincarnation), dessinée par Bouddha lui-même afin d’aider les non-initiés à comprendre l’enseignement bouddhiste. La roue de la fortune a été d’une grande influence sur le concept de chance à travers l’histoire.
Même de nos jours, elle continue de s’inviter dans notre quotidien. Elle donne à chacun d’entre nous une chance infime certes, mais égale de remporter le jackpot. Allez-vous construire votre propre roue afin de choisir vos chiffres pour gagner l’Euromillion ?