Aujourd’hui, sur votre site de jeu en communauté, nous revenons sur l’histoire de gagnants à l’Euromillions, comme il en existe d’autres. Celle-ci interpelle, tant le témoignage de ses protagonistes révèle les différentes phases par lesquelles on passe lorsque l’on remporte quinze millions d’euros.

Nous sommes le 7 novembre 2008. Christian et Valérie, originaires de Bourgogne, ont une quarantaine d’années. Lui officie en tant que magasinier, elle est secrétaire commerciale en recherche d’emploi. Comme chaque semaine, ils jouent leurs cinq grilles. Un exercice réalisé avec soin puisqu’ils répertorient la fréquence à laquelle sortent les numéros dans un fichier Excel, afin d’optimiser leur chance de gagner à l’Euromillions.

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Changement de cap et adaptations

Ils remportent de petites sommes, de temps à autres. Trente, cinquante et même soixante euros. Puis un jour, la nouvelle tombe. « Lorsque vous prenez conscience que vous êtes le gagnant d’une telle cagnotte, c’est une charge d’adrénaline de + 500 % que vous recevez », indique Christian dans Le Plus de L’Obs. Larmes, joie, euphorie, peur et rebelote pour une multitude de cycles de ce genre.

Très vite, ils sont pris en charge par la Française des Jeux, rassurés et conseillés. Mettre son ticket en sécurité dans un coffre, bien réfléchir, voir un psychologue, s’instruire sur la gestion financière, tout cela compte. Si aujourd’hui, ils disent être véritablement heureux et raisonnables, ils avouent volontiers que les six premiers mois sont difficiles.

Questionnements, culpabilité, inquiétudes, paranoïa… Le patron de Christian lui a même demandé de quitter son travail pour ne pas susciter d’animosités et risquer la santé l’entreprise. Un coup dur, finalement bien digéré par les élus de l’Euromillions qui ont tout de même troqué le crémant contre le champagne, ainsi que la cafétéria contre le restaurant…