Dans le monde entier, il est répandu que les chats noirs font partie des signes annonciateurs de malheur, hélas pour ces pauvres bêtes qui n’ont en réalité rien demandé. Afin d’éclaircir la superstition, on vous dévoile les résultats de notre enquête à propos de ses origines sur SuperChance100, le site qui vous permet d’intégrer une communauté de jeu à l’EuroMillions. C’est promis, vous pouvez croiser un spécimen sans souci, y compris les jours de tirage de l’Euromillion !

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La source du malheur des chats noirs vient de France. Elle prend racines dans plusieurs régions au cours du Moyen-Âge. Auparavant très appréciées parce qu’elles participaient activement à l’éradication de la vermine, tout change au XIIIe siècle pour ces petites bêtes, quand le pape Grégoire IX taxe le chat d’incarnation du Diable.

C’est en fait plutôt une manœuvre politico-religieuse. Il s’agissait d’étouffer une fois pour toutes les cultes païens divers et variés, qui avaient tous en communs de placer certains animaux sur un piédestal, en assimilant les caractéristiques de la bestiole à des défauts et des péchés capitaux (paresse, lubricité, etc.).

La descente du chat noir fût d’autant plus active qu’il était considéré comme le sceau du pacte que les sorciers et sorcières faisaient avec le Diable : l’invocation du Malin se faisait à la croisée de cinq chemins, et en échange de son âme, on obtenait un chat d’argent (en Bretagne, mandragot en Gascogne et matagot en Provence) qui était souvent un chat noir. Celui-ci, s’il était bien traité, ramenait chaque nuit à son contractant des louis d’or. Du coup, tout possesseur de chat noir risquait le bûcher par édit du pape. En 1484, Innocent VIII autorisa même que l’on brûle vifs des chats avec les hommes et femmes accusés de sorcellerie ou d’hérésie à la Saint-Jean.

Le parallèle bien ancré dans l’esprit populaire, il est resté dans la conscience collective que le chat noir est mauvais. Encore aujourd’hui, les associations d’animaux témoignent que les chats noirs sont les plus difficiles à faire adopter.