Le nombre 13 et son histoire
18/12/2015
La superstition autour de ce nombre est connue de tous. Il n’en demeure pas moins que peu d’entre nous savent les raisons pour lesquelles le nombre treize a la réputation de porter bonheur/malheur. Parmi la multitude de nombres existant, c’est celui auquel on attribue des pouvoirs relevant du surnaturel…
Il existe d’ailleurs une pathologie qui se traduit par la peur inconditionnelle du nombre treize : la triskaïdékaphobie. Pour information, la peur du vendredi 13 existe aussi, et s’appelle : la paraskevidékatriaphobie. Est-ce que jouer un vendredi 13 pourrait vous aider à remporter l’Euromillion ?
Les origines de cette croyance trouvent leurs racines dans de multiples domaines tels que les mathématiques, la religion, ou bien l’Histoire.
Par exemple, dans la religion chrétienne, il est le symbole de la trahison de Jésus par Judas. En effet, lors de la Cène, le dernier repas de Jésus, ils étaient treize à table : Jésus et ses douze apôtres. Judas trahit Jésus ce qui conduisit à sa crucifixion.
Paradoxalement, c’est le 13 du mois de mai 1917 que trois bergers portugais virent la Vierge Marie. C’est d’ailleurs un 13 mai (1981) que le pape Jean-Paul-II fut grièvement blessé par balle sur la place Saint-Pierre à Rome. Il attribue sa survie à Marie.
Dans la religion juive, la treizième lettre de l’alphabet hébraïque est la première lettre du mot qui se traduit par « mort ».
On avait estimé la fin du monde au 21 décembre 2012, date à laquelle le calendrier Maya en « compte long » (système de datation Maya) se terminait, ce qui nous donne 13.0.0.0.0.
Une dernière explication particulièrement intéressante est le fait que treize arrive juste après douze. Et douze est chargé de symbolique. En effet il y a douze heures, douze mois, douze travaux d’Hercule, douze signes du zodiaque : cela représente un cycle complet. Treize arrivant après l’accomplissement du cycle ne peut représenter que la mort et le néant.
Et vous, allez-vous miser sur le nombre treize en remplissant votre grille d’Euromillion, ou au contraire l’éviter comme la peste ?