Onze pays participent à l’Euro Millions pour générer une cagnotte commune. Cependant, alors que les joueurs tentent leur chance à travers toute l’Europe pour décrocher le même lot, la valeur réelle du gain n’est pas la même en fonction du pays dans lequel se trouve le gagnant. La France et le Portugal ont remporté l’Euro Millions plusieurs fois. SuperChance100 analyse ces victoires pour répondre à cette question : vaut-il mieux gagner en France ou au Portugal ?

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Du rêve à la réalité

La majorité des joueurs de l’Euro Millions ignore totalement les conséquences de la victoire. Le changement de vie des grands gagnants ne se limite pas à réaliser leurs rêves en faisant le tour du monde, en s’offrant une belle maison ou encore une magnifique voiture de luxe. La gestion du patrimoine fait aussi partie intégrante de leur quotidien. Selon le pays dans lequel se trouve le gagnant, cette tâche est plus ou moins compliquée. En Angleterre, la cagnotte présente l’avantage d’être exemptée d’impôt, mais il y a quelques subtilités à connaître. Retrouvez tous les détails en cliquant ici.

En France

Tout comme en Grande-Bretagne, la France ne taxe pas la cagnotte. En revanche, les grands gagnants doivent s’acquitter d’un certain nombre de prélèvements sociaux sur leur placements financiers ainsi que d’autres joyeusetés. À ce propos, vous pouvez consulter notre guide complet sur la fiscalité du gain en France en cliquant ici.

Au Portugal

Le Portugal est un des rares pays qui taxent la cagnotte des jeux d’argent avant même que le gagnant reçoive sa récompense. Ainsi, lorsqu’un joueur portugais gagne un montant supérieur à 5000 €, l’État en ponctionne 20 %. Le dernier grand gagnant de l’Euro Millions au Portugal a sans doute eu du mal à digérer cette taxe. Sur une cagnotte de 60 millions d’euros, le 20 décembre 2016, le gouvernement a reversé 48 millions d’euros au gagnant.

Alors… Qui est le plus mal loti ?

Le dernier grand gagnant du Portugal a essuyé une taxe de 12 millions d’euros. S’il avait gagné en France et en supposant qu’il fasse les bons placements financiers, les prélèvements de l’État seraient moins conséquents que la taxe du Portugal.