A priori, lorsqu’on joue à l’Euro Millions, on ne se préoccupe pas du Fisc. D’autant qu’il est de notoriété publique que les gains remportés sont exonérés d’impôts. Et pourtant… Bien souvent, les gagnants de l’Euro Millions n’ont pas idée de ce qui les attend une fois leur compte en banque plein à craquer. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils sont pris en main par le service des grands gagnants de la Française des jeux. Ce suivi a plusieurs intérêts : il permet d’absorber la surprise le mieux possible certes, mais aussi d’apprendre à gérer et placer son argent.

https://pixabay.com/en/users/stevepb-282134/

ISF, IR et autres joyeusetés

Déjà, notez que le répit fiscal dont bénéficie l’heureux gagnant ne dure qu’un temps, celui de l’année fiscale en cours. Parce que dès l’année fiscale suivante, le couperet tombe. Plutôt sèchement et pas qu’une fois. Chacune de ses actions financières risque d’être impactée.

Le gagnant bascule dans la catégorie des contribuables touchés par l’impôt de solidarité sur la fortune, le fameux ISF. On y est éligible dès que son patrimoine atteint 1,3 million d’euros. Notez que le gain s’additionne au patrimoine déjà existant. Autant dire que chez les grands gagnants, on n’y échappe pas.

À cela s’ajoute l’impôt sur le revenu (IR), les prélèvements sociaux, les contributions exceptionnelles sur les hauts revenus ainsi que des impôts sur les placements financiers (type comptes rémunérés). Mieux, si le millionnaire généreux veut faire un don à un proche, il devra également s’acquitter de certaines charges lourdes, les réductions d’impôts en faveur des donations étant passées à la trappe. Certains spécialistes conseillent aux gagnants d’investir dans la création d’entreprise afin de faire baisser l’ISF. En effet, il ne s’applique pas au patrimoine professionnel.

Vous souhaitez savoir comment ça se passe dans les autres pays participant à l’Euro Millions ? Suivez les articles du blog de SuperChance100 grâce à sa page Facebook !